Graphismes: 1/5
John Romero avait énormément d'idées pour Daikatana, beaucoup trop même. Créé avec le même moteur graphique que Quake 2 (sorti un an avant), Daikatana sort presque à la fin de vie de la N64, 2 ans après Half-Life et en même temps que Deus Ex. Le jeu est très moche de base, les nombreuses cinématiques sont leeeeeennnntes à en crever et rament entre 5 et 10 FPS, avec ou sans l'Expansion Pak. D'ailleurs, ne jouez surtout pas en mode Hautes Résolutions, le jeu est assez fluide en général, mais rame beaucoup en Hautes Résolutions, plus difficile pour viser les ennemies comme ça
Son: 3/5
11 musiques que l'on peut trouver répétitives à la longue, mais qui sont généralement bien utilisé pour coller à l'intrigue
Gameplay: 4/5
La version Nintendo 64 de Daikatana est parfaitement jouable comparé à la version PC, elle n'en a pas les même bugs et problèmes. On se déplace avec les boutons C et vise avec le stick directionnel. Toutes les armes sont utiles et on ne se prend aucun dégât d'explosion, même de très près
Durée de vie: 2/5
18 niveaux, on peut finir le jeu en 2 ou 3 heures quand on y joue pour la première fois. Le combat final dans le dernier niveau dure exactement 10 secondes. Le mode multijoueur n'a aucun intérêt car il y en a déjà plein d'autre de disponibles et de largement meilleur qualité. ENORME défaut du jeu, son histoire parle d'une épée que l'on a dès le début du jeu, mais qu'on se sert uniquement dans le 17ème niveau
Total: 5/10
Daikatana aurai pu être un excellent jeu si John Romero n'avait pas été aussi bordelique, si il avait pris le vrai temps qui lui fallait pour faire le jeu qu'il voulait, si le jeu était sorti sur GameCube, et avec une meilleur campagne marketing. On a à faire à la place à une sorte de démo technique ou un brouillon de ce que Romero imaginait pour ce jeu. Classé dans le top 10 des pires jeux de tous les temps sur Jeuxvideo.com, je ne suis pas du même avis. Je trouve Daikatana intéressant à tester pour se rendre compte qu'il avait du potentiel, mais il faut aussi se renseigner sur l'histoire de son développement qui est vraiment très intéressante. Ce qui fait mal, c'est de savoir que John Romero est aussi le créateur de Doom et Quake